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L’épidémiosurveillance, c’est-à-dire l’ensemble des opérations de suivi des pressions sanitaires en culture et de caractérisation génétique et phénotypique des agents pathogènes correspondants est un des éléments fondateurs de la surveillance biologique du territoire, mais aussi de la préservation de la qualité sanitaire de celui-ci. C’est donc un enjeu considérable pour les producteurs de plants de pomme de terre, matériel destiné à la plantation et multiplié par voie végétative, donc au cœur des  problématiques de maitrise de la qualité sanitaire.

L’épidémiosurveillance repose sur trois éléments-clés : 

1. la mise au point d’outils fiables de diagnostic, détection et caractérisation des agents pathogènes;
2. la réalisation d’inventaires ciblés sur les principaux agents pathogènes et les zones de production ;
3. la réalisation d’un typage biologique et moléculaire permettant d’avérer l’identité des parasites et leurs propriétés.

Dans le cadre de l’UMT, les travaux proposés en matière d’épidémiosurveillance s’adressent à trois types de situations sanitaires, nécessitant des gestions différenciées :

• connaitre les évolutions de parasites résidents (mildiou, PVY, Jambe noire) pour ajuster les méthodes de lutte
• accompagner la lutte réglementaire (Ralstonia / Clavibacter et nématodes)
• prévenir et suivre les émergences (Zebra chip..)